Avant de découvrir le territoire de Livarot-Pays d’Auge
La majorité des communes est authentifiée dès les Xème siècle et XIème siècles mais les origines de leurs noms se réfèrent souvent à des patronymes latins ou gallo-romains, voire gaulois ou vikings, ce qui permet de penser que leur fondation est plus ancienne.
Ces communes, de petite taille, sont aujourd’hui pour la plupart dépourvues de commerces. Il n’en a pas toujours été ainsi, le phénomène de désertification commerciale et artisanale du milieu rural date de la seconde moitié du XXème. La disparition des écoles au bénéfice des regroupements scolaires a sonné le glas des petits détaillants et artisans.
Le réseau routier, très dense, est composé d’une multitude de petites routes et de chemins vicinaux qu’on prendra plaisir à emprunter et le long desquels on découvrira paysages, animaux et bâtiments dissimulés dans la nature.
Les petites mairies sont perdues dans la campagne. Construites le plus souvent à la fin du XIXème siècle, elles sont en briques, avec une façade présentant une porte au centre encadrée de deux fenêtres. L’intérieur comprend une ou deux pièces.
Habitat dispersé. Il y a peu de bourgs mais surtout des groupes de maisons constituant des petits hameaux ou simplement la ferme et ses nombreuses dépendances. Ces lieux étaient traditionnellement nommés cour suivi du nom de la famille occupante du lieu.
De nombreuses propriétés sont disséminées dans le paysage. Manoirs, fermes ou bâtiments agricoles sont très souvent à pans de bois (construits en bois et torchis) avec, pour les plus cossus, des parties en pierre ou en briques (surtout au XIXème et pour les bâtiments agricoles). Ce sont en général des propriétés privées qui ne sont pas ouvertes aux visites.
Les églises peuvent sembler imposantes par rapport à la population actuelle ; elles témoignent d’une époque où la foi prenait une part importante dans la vie des habitants, avec des activités essentiellement centrées sur leur bourg. Beaucoup, construites entre le XIème et le XIIIème siècle, ont une base de style roman, remaniée au cours du temps à fins de réparation ou d’agrandissement. Leur entrée s’orne parfois de porches aux lecturés. C’est là que se faisaient toutes les annonces concernant la paroisse et l’affichage officiel… Parfois aussi s’y retrouvaient les commères, d’où l’appellation familière de caquetoir.
Plusieurs fontaines miraculeuses sont dédiées à saint Laurent, invoqué pour guérir les problèmes dermatologiques.
La région compte de nombreux haras, parfois visibles depuis la route mais rarement ouverts à la visite, sauf journées spéciales.